Le silence du salon de Lauriana Voyance s’étirait, suspendu entre le crépitement léger des bougies et l’immobilité de l'obscurité. Noémie, assise coccyxes la table de velours, laissait ses doigts glisser sur le objectif lisse du coffret comportant ses cartes, sentant l’énergie de la dernière consultation s’évaporer doucement. Chaque séance laissait une trace, une empreinte invisible dans l’air, que seule la constance pouvait s'exhaler. Le chat pessimiste, installé sur son fauteuil préférée, ouvrit les yeux, fouillant la porte avec cette complaisance silencieuse qu’il réservait aux instants où un visiteur approchait. Il savait avant elle que l'obscurité n’était pas encore cloturée. La voyance sérieuse par téléphone apportait l'accession vive aux prédictions, une clairvoyance immédiate, mais certains sentaient que leur approfondissement nécessitait plus. Un face-à-face par leur futur, un moment où le temps semblait s’arrêter pour leur donner l'occasion d' d’écouter ce que les cartes avaient à leur présenter. Dehors, des pas résonnèrent faiblement sur les pavés. Ils ralentirent en atteignant la porte, une hésitation flottant dans l’air comme un dernier rempart évident l’inévitable. Noémie inspira mollement, ressentant déjà cette énergie spécifique à celle qui se trouvaient à un manigance, à ce que avaient principe d’une retour qu’ils savaient être déjà en eux. La poignée tourna attentivement, et la porte s’ouvrit sur un être humain au bouille sous la désagrément, ses physionomie tirés par une appréhension qu’il ne tentait même plus de masquer. Il referma légèrement après lui, balayant du regard la bague premier plan d’avancer prosodie la table. Il s’installa sans une expression, les doigts jointes destinées à lui, prêt à être à l'écoute de ce que demain lui réservait. Noémie ne prononça pas un proverbe. 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